samedi 30 avril 2016

Breathing, tome 2 - Ma raison d'espérer [Rebecca Donovan]

Quatrième de couverture.

« Tu es le sens de ma vie, la raison de chacun de mes actes. Et je ne changerai ça pour rien au monde. » 

Emma commence doucement à réapprendre à vivre aux côtés d'Evan et de Sara. Hantée par des cauchemars terribles, elle décide de donner une seconde chance à sa mère, qui l'a abandonnée, espérant trouver un sens à sa souffrance. Mais elle doit aussi affronter le regard des autres : ceux qui s'en veulent de ne pas l'avoir soutenue, ceux qui la jugent mais aussi ceux qui, surgissant de son passé, ont encore bien des révélations à faire sur sa vie d'avant…


! Attention, chronique spoilante sur les évènements du tome 1 !


Mon avis.

Ah la la, avec ce final horrible sur lequel se finissait le tome 1, je ne vous dis pas comme j'appréhendais de découvrir ce qu'Emma allait vivre par la suite... Il faut dire que nous laisser, comme ça, en vrac, en plein drama, sans même avoir le fin mot de l'histoire, c'était rude ! Bon, si on a affaire à une trilogie, on se doute bien que les choses ne vont pas finir comme ça et oui, j'étais vraiment optimiste en me disant que de toute façon, le pire ne pouvait qu'être derrière Emma. Non ??? Alors, dans les faits, si cette suite est moins "rude" que ce qu'on a vécu précédemment, les choses ne sont pas non plus de tout repos pour Emma. Certes, elle est moins dans le stress permanent de ce qu'il pourrait lui arriver mais tout ne va pas être rose pour elle, loin de là !

Emma est pourtant bien décidée à repartir du bon pied maintenant que son grand secret a été révélé et qu'elle n'est plus dans cette situation impossible. Pourtant, quand elle décide qu'il est temps pour elle de donner une nouvelle chance à sa mère (oui, cette vacharde qui l'a tout simplement abandonnée du jour au lendemain pour s'en aller faire la fête et dieu sait quoi avec ses potes), je l'ai tout de suite senti moyen, même plus que moyen... mais bon, Emma a une bonne âme, toujours à vouloir voir le positif chez chacun, ça ne m'a donc pas surpris plus que ça.

Là où j'ai beaucoup moins compris la demoiselle c'est dans l'attitude qu'elle adopte avec Evan. M**de quoi, il a toujours été là pour elle (et bien plus qu'elle ne le croit) mais elle semble déterminée à lui cacher tout ce qui ne va pas dans sa vie. Et là-dessus, je la trouve injuste. Plus les pages défilaient et plus j'étais dans l'incompréhension de son comportement. On est d'accord, elle veut qu'Evan ne voit que le bon la concernant, elle ne veut pas qu'il s’inquiète pour elle, c'est très louable mais au final, elle n'est pas du tout honnête avec lui. On se doute qu'il va y avoir un retour de bâton... pour vous dire, je l'espérais fortement car j'étais extrêmement frustrée par le comportement de la jeune fille.

Visiblement, j'ai attiré les ondes négatives avec mes souhaits de vérité qui éclate, car j'ai eu à la place un nouveau dénouement qui m'a complètement dévasté ! Non mais ce final.... Le 1er vous à laissé complètement en panique, et bien celui-ci, même s'il est moins atroce, reste un choc total. Et c'est quand même là que, dans un sens, je me félicite de ne pas m'être jetée dessus dès sa réception car là, même si je stresse de savoir ce que va nous révéler le dernier tome, l'attente restera de relative courte durée puisque ce final est attendu pour le 4 Mai Prochain, ouf !!!!

Ce qu'il faut en retenir, c'est que même si Ma raison d'espérer est très différent de Ma raison de vivre, il est tout aussi réussi et captivant. les 600 pages du livre se tournent sans même que l'on s'en rende compte et on reste tenu en haleine jusqu'à la dernière page et son cliffhanger à nous faire nous arracher les cheveux. Coup de cœur pour le 1er opus et il en va de même pour cette suite. Carton plein avec le dernier épisode ??? Réponse dès sa réception ;)


Infos livre.
Date de parution VF : 15 Octobre 2015
Date de parution VO : 8 Mai 2012
Titre VO : Breathing, book 2 - Barely Breathing
Éditions : PKJ
Genre : Contemporain, Drame
Nombre de pages : 599
Prix : 18.90€

Note : 18/20

vendredi 29 avril 2016

Quelqu'un pour qui trembler [Gilles Legardinier]

Quatrième de couverture.

Peut-on être un père quand on arrive vingt ans après ? Pour soigner ceux que l'on oublie trop souvent, Thomas a vécu des années dans un village perdu en Inde. Lorsqu'il apprend que la femme qu'il a autrefois quittée a eu une fille de lui, ses certitudes vacillent. Il lui a donné la vie, mais il a moins fait pour elle que pour n'importe quel inconnu. Est-il possible d'être un père quand on arrive si tard ? Comment vit-on dans un monde dont on ne connaît plus les codes ? Pour approcher celle qui est désormais une jeune femme et dont il ne sait rien, secrètement, maladroitement, Thomas va devoir tout apprendre, avec l'aide de ceux que le destin placera sur sa route. Voici la réjouissante histoire de ce que nous sommes capables de réussir ou de rater au nom de la seule chose qui compte dans nos vies. Grâce à ses best-sellers, Gilles Legardinier a fait rire et ému des millions de lecteurs à travers le monde. Son humour et une humanité sincère, alliés à un goût unique pour les histoires décalées, trouvent un écho de plus en plus grand. Une fois de plus, à travers des personnages bouleversants et des situations hilarantes dont il a le secret, cet auteur atypique parvient à nous surprendre pour mieux nous entraîner ailleurs, au plus profond de nous...


Mon avis.

Après la très bonne découverte qu'a été Ça peut pas rater j'avais forcément envie de découvrir d'autres titres de l'auteur. Quelqu'un pour qui trembler étant le tout dernier sorti, je n'ai pas cherché plus loin même si le résumé semblait assez différent des autres livres de Gilles Legardinier. En tous cas, il y avait un potentiel "émotion" avec cette histoire que l'on nous proposait, j'étais donc curieuse de voir ce qui se cachait derrière cette couverture adorable.

Le moins que l'on puisse dire c'est que le ton est très différent de ces autres titres, comme je m'y attendais, on est beaucoup plus dans l'émotion et même si l'humour est là, il se place aussi différemment, en passant plus par d'autres personnages que Thomas, celui que l'on suit principalement.

Pour la petite histoire, on va découvrir Thomas, justement, qui passe sa vie en mission humanitaire depuis plus de 20 ans et qui va tomber des nues quand il va apprendre, par une ancienne connaissance, que la femme qu'il a quitté pour vivre cette expérience a eu un enfant seulement quelques mois après son départ. Lui qui ne concevait pas une vie ailleurs que sur le terrain va pourtant décider de rentrer au plus vite pour découvrir cette fille dont il ignorait tout jusqu’à présent. Mais une fois sur place, il lui semble inconcevable de se jeter sur elle en proclamant être son père alors qu'il ne connait rien de sa vie et de ce qu'elle sait vraiment. Il va faire le choix de s'installer à proximité et de s'arranger avec le sort pour en apprendre le plus sur elle avant d'envisager de faire quoi que ce soit de concret dans sa vie.

C'est donc comme ça qu'il va se retrouver à prendre un boulot de directeur d'une petite maison de retraite et qu'il va rencontrer des pensionnaires hauts en couleurs. Et c'est vraiment ce que j'ai préféré dans cette histoire, les papys et mamies délurés, chacun à leur façon, ils m'ont fait rire comme une folle avec leurs réactions souvent inattendues :)

Le récit se suit tranquillement et les questionnements de Thomas sont totalement légitimes, ils ont vraiment un côté touchants, mais je ne sais pas pourquoi, pour moi, il manquait un petit truc pour que ce soit parfait... peut-être un peu de dynamisme, car comme je le disais, il y a beaucoup d'introspections, de moments de remise en question du personnage principal et le rythme est certainement un chouilla trop lent à mon goût au final. Bien mais j'aurais aimé plus de rythme, tout simplement.

Une belle galerie de personnages, en tous cas, qui va nous faire vivre de sympathiques moments et nous apprendre ce que c'est d'être toujours là pour quelqu'un, que ce soit pour parler ou pour se lancer dans une mission totalement loufoque. Finalement, au delà de cette histoire de paternité imprévue, c'est surtout une histoire d'amitié et de don de soi que l'histoire de Thomas.

Ce qu'il faut en retenir, c'est que c'est une belle histoire. On aborde le thème de la famille, de l'absence, du fait d'assumer ses choix, peu importe ce qui vous tombe sur le coin de la tronche quelques années plus tard, de sentiments, des vrais qui font que peu importe ce que vous aviez planifié dans votre votre vie, tout peu changer du jour au lendemain sans que vous l'ayez vu venir. Un bol d'air frais et une belle leçon de vie que j'ai vraiment apprécié même si, pour moi, il n’atteint pas les autres livres de l'auteur, tout simplement parce qu'il est très différent et que je suis assez fan du côté Chick Lit que j'avais pu trouver dans Ça peut pas rater, par exemple.


Infos livre.
Date de parution : 1 Octobre 2015
Éditions : Fleuve Noir
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 429
Prix : 19.90€

Note : 15.5/20

jeudi 21 avril 2016

Ca peut pas rater [Gilles Legardinier]

Quatrième de couverture.

– J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J'en ai plus qu'assez de vos sales coups?! C'est votre tour de souffrir?!
Ma voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers.
La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.

Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse. Anéantie, elle décide ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer. Ni dans sa vie privée, ni au travail.
Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes. Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles.



Mon avis.

Depuis le temps qu'on me parlait des livres de Gilles Legardinier ou que je les croisais au détour d'un rayon en me disant "Faudrait vraiment que j'en tente un, un jour", il fallait vraiment que je me décide à sauter le pas. Et c'est chose faite, mais contrairement à ce que j'avais imaginé à la base, je n'ai pas commencé par Demain, j’arrête mais par le dernier sortie à l'époque, Ça peut pas rater. Pas de raison particulière sinon que le résumé me faisait déjà sourire, alors pourquoi aller chercher plus loin ? Et j'ai bien fait puisque j'ai passé un très bon moment.

Cette histoire est tout simplement une friandise que l'on savoure jusqu'à la dernière miette et c'est celle de Marie, une héroïne bien sympa mais qui a le don de voir les tuiles s'enchainer et lui tomber dessus régulièrement. Et la dernière en date est juste le coup de grâce qui va lui faire dire STOP et la convaincre qu'elle doit absolument reprendre sa vie en main et lui faire prendre une nouvelle direction.

Il faut dire que quand on passe 10 ans de sa vie avec quelqu'un, qu'on fait tout pour lui et que du jour au lendemain, alors que l'on s'imaginait mariage et bébés dans les années à venir, on découvre qu'on est trompée, de surcroit avec une bimbo plus jeune, que votre copain ne se sent même pas coupable mais saute sur l'occasion pour vous dire que finalement, c'est aussi bien que vous l'ayez découvert et que, plutôt que d'implorer votre pardon, il vous donne à tout casser une semaine pour vider vos affaires de son appartement, il y a de quoi l'avoir mauvaise.

Quand en plus, Marie doit subir, au boulot, un patron manipulateur qui ne semble pas avoir que des intentions louables pour le futur de leur entreprise, elle décide aussi d'y étendre ses nouvelles résolutions. La Marie nouvelle est arrivée. Elle ne restera plus passive, ne se laissera plus faire, ni piétiner par qui que ce soit, c'est décidé ! Mais Marie est aussi un personnage au grand coeur, que l'on apprécié dès les premières pages et malgré toute sa détermination, on sait très bien qu'il va être dur pour elle de se cantonner à son nouveau rôle. Mais c'est pour ça qu'on l'aime tant.

J'ai adoré l'histoire en général et j'ai passé un très bon moment à essayer de deviner qui était le prétendant secret de Marie. C'est un récit léger où l'on a aucune peine à se retrouver, par moments, dans les réactions de la demoiselle et ça fait du bien. La seule chose qui m'a un peu moins emballé c'est que l'on passe parfois beaucoup de temps dans la tête de Marie alors que celle-ci se lance dans des analyses et se pose beaucoup de questions. Pas de problème sur le fond mais je pense que ces introspections durent parfois trop longtemps (plusieurs pages) et plombent un peu l'action dans laquelle on se trouvait juste avant.

Ce qu'il fat en retenir, c'est que pour une première découverte de cet auteur, le bilan est plus que positif et que ça m'a vraiment donné envie de découvrir ses autres titres. C'est le genre de récit qui n'a rien d'innovant mais qui passe toujours très bien, d'une façon ou d'une autre. Je ne peux donc que vous le recommander !


Infos livre.
Date de parution VF (Grand Format) : 2 Octobre 2014
Éditions : Fleuve Noir
Genre : Contemporain
Nombre de pages : 413
Prix : 19.90€

Note : 16/20

mardi 12 avril 2016

Au bout du Tunnel [Carlos Garcia Miranda]

Quatrième de couverture.

Le train qui mène un groupe d'ados à la montagne déraille dans un tunnel.
Trois minutes auparavant, sur une vidéo youtube, ils ont vu l'accident dont ils allaient être victimes...

Eva, Noël, Gabi, Ana et Sam sont les seuls survivants. Mais en sortant du tunnel, stupeur: le train a disparu. Plus étrange encore, alors qu'ils parviennent enfin à rentrer chez eux, ils découvrent qu'un an s'est écoulé et qu'ils ont été remplacés par des clones...



Mon avis.

Plusieurs choses m'ont attiré quand j'ai découvert ce livre et me donnaient envie de tenter l'aventure. La première, c'est un one-shot et dieu sait qu'ils sont de plus en plus rares, surtout quand on tombe sur des histoires un peu surnaturelles comme celle-ci, à croire que l'esprit de l'auteur s'emballe complètement et que l'on ne peut pas faire simple, il faut toujours en faire quelque chose d'ultra complexe qui s'étale sur plusieurs tomes. Donc, bon point pour vous Mr Miranda, avant même que je n'attaque ma lecture. La seconde, l'histoire forcément ! Que vous propose un pitch mélangeant un peu de "Destination finale" avec une pincée de "The Island" ou tout autre film sur le clonage. Et ça, ça rend curieux !

Pas de chichi, dès les premières pages du livre, on entre dans le vif du sujet puisque l'on rencontre directement cette bande d'ados dans le train qui les emmène skier, quelques minutes seulement avant la grande catastrophe que nous annonce le résumé. Assise toute tranquillement, Eva va découvrir sur son portable, une vidéo qui lui a été envoyée et où elle voit l'accident de leur train se produire sous ses yeux, filmé de l'intérieur même de celui-ci. De quoi flipper, surtout quand vous voyez passer devant vous la personne en train de capturer ces mêmes instants. Comme dans Destination finale, et comme toute personne sensée le ferait, elle agit pour empêcher les évènements de se produire mais n'arrive, finalement, qu'à changer peu de choses dans le déroulement des évènements sauf, peut-être qu'elle et quelques camarades survivent. Complètement perturbés par son histoire, ils le sont encore plus de constater que tout le reste de leur train à disparu, qu'aucuns secours ne se sont lancés à leur recherche et que, sans comprendre pourquoi, le retour à la civilisation semble plus que compliqué...

Personnellement, j'ai adoré l'ambiance particulière dans laquelle nous plonge le roman. Ce qui se passe est aussi bien logique que totalement illogique. Je sais, dis comme ça, ce n'est pas clair du tout ! Mais c'est un livre qui m'a totalement tenu en haleine du début à la fin. Les réactions de ces personnages complètement perdus sont celles que l'on aurait dans le même cas, on ne sait pas où on va, ce que l'on va trouver, mais il faut avancer, même si on est totalement incertain de ce qui nous attend. Et d'un autre côté, rien n'est comme il devrait être, la petite bande va aller de surprise en surprise à partir du moment où ils vont sortir de ce train.

Je vous avoue que quand j'ai vu la tournure que prenait le récit, j'ai douté que l'on arrive à tout m'expliquer clairement d'ici la dernière page, ou en tous cas, de façon satisfaisante, sans me lancer une fin bâclée en 2 coups de cuillère à pot. Et pourtant, l'auteur y arrive avec brio. Les questions que l'on se pose et les explications dont on a besoin, trouvent leurs réponses de façon naturelle et au moment adéquat. Chapeau !

Concernant les personnages que l'on suit, on s'y attache très vite. Certains sont adorables, d'autres détestables (comme toujours) mais on les suit plaisir, ne pouvant nous empêcher d'avoir un peu la boule au ventre face à ce qu'ils découvrent. Ça a aussi été un véritable plaisir de trouver, parsemé dans le récit, des références geek aux séries ou films que l'on connait tous et qui rappellent aux personnages ce qu'ils vivent, justement comme Destination finale ou autres. Ça donne le sourire à chaque fois car ce sont exactement les références que, nous, on a aussi en tête.

Je ne vous en dis pas plus sur l'histoire car ça serait dommage de vous gâcher la découverte mais ce que je peux vous en dire c'est qu'en refermant le livre, on ne peut s'empêcher de continuer à se poser des questions, à analyser les évènements, à chercher le pourquoi du comment d'un évènement ou d'un autre, etc... Bref, c'est le genre de livre dans lequel, quand vous y êtes plongés, vous n'arrivez pas à vous le sortir de la tête et, une fois fini, vous continuez à y repenser encore pendant de nombreux jours. Addictif à souhait !

Ce qu'il faut en retenir, c'est que pour moi, ça a été une très bonne découverte, un livre qui a enchainé les surprises et les révélations jusqu'à la dernière page. Je ne peux m'empêcher de vouloir encore plus de réponses où tout simplement savoir si j'ai bien tout compris de cette histoire mais ça, c'est récurrent chez moi dès que j'ai affaire à un tome unique (la fille jamais contente, c'est moi... je veux des tomes uniques mais je me plaint ensuite qu'on ne m'en donne pas plus !). Donc un livre que je ne peux que vous recommander de vous procurer dès le 4 Mai prochain, jour de sa sortie en librairie (chez PKJ).


Infos livre.
Date de parution VF : 4 Mai 2016
Date de parution VO : 17 Février 2015
Titre VO : Conexo
Éditions : PKJ
Genre : YA, Fantastique
Nombre de pages : 349
Prix : 16.90€

Note : 17/20

samedi 2 avril 2016

The Mortal Instruements, tome 5 - La Cité des âmes perdues [Cassandra Clare]

Quatrième de couverture.

Clary est folle de joie. Lilith serait anéantie et Jace sauvé... Mais quand les Chasseurs d'Ombres viennent le libérer, ils ne trouvent que du sang et du verre brisé. Jace a disparu. Clary découvre bientôt qu'il est devenu un serviteur des démons ! Son sort est désormais lié à celui de Sébastien, son pire ennemi...
Pour sauver l'homme qu'elle aime, Clary va devoir risquer plus que sa vie. Existe-t-il encore le moindre espoir ?



Mon avis.

Franchement, je dois vous dire que je n'y croyais plus ! J'ai déjà tenté de sortir ce livre moult fois de ma PAL mais à chaque fois, ça ne passait pas, mais alors pas du tout.... Pour plusieurs raisons. La 1ere, toute simple c'est qu'avant même de lire le tome 4, je n'étais pas spécialement convaincue de l'intérêt d'une seconde trilogie en sachant que j'avais vraiment beaucoup aimé la première. Mais bon, c'est Cassandra Clare et je m'étais dit qu'il fallait au moins que je tente. Oui, sauf que ce 4e tome avait été loin de me convaincre.... il n'était pas si mal (sinon je n'aurais pas été maso au point de continuer) mais il n'était pas non plus sensationnel et en le refermant, je ne savais toujours pas plus si ces 3 opus supplémentaires étaient justifiés où non.... Autant vous dire que j'ai connu mieux en termes de motivation ! 2e souci, c'est que je n'avais aucun, mais aucun souvenir de ce qui se passait dans La Cité des Anges déchus. Même pas du grand final ou des histoires de chacun.... le blanc le plus total. Pour replonger dans le récit avec plaisir c'est donc très très compliqué surtout quand vous reprenez pile au moment où l'intrigue s'était arrêtée sans comprendre un traitre mot de ce dont on vous parle :(

Je vous vois déjà vous posez la question "Mais pourquoi elle s'est infligé ça alors qu'elle avait déjà eu deux essais loupés et qu'elle n'avait aucune motivation ???? Ca a du être une cata sans nom". Et bien non, c'est ça le pire : j'ai englouti ce gros pavé de 600 pages et après les premiers chapitres où ça a été assez compliqué, j'étais même tellement dedans que je ne pouvais plus le lâcher !!! Mieux, je crève d'envie de découvrir la suite très très vite !

Alors finalement, qu'est-ce qui fait que ce presque-fardeau s'est transformé en une lecture fabuleuse ? Presque tout ! Déjà, le plaisir de retrouver les personnages et de les voir bien affirmés dans leur comportement et leurs discours. Clary est toujours aussi impulsive, peu importe la situation et ça fait du bien de retrouver la Clary des premiers tomes, avec son coeur mais aussi son esprit buté. Simon, c'est toujours un bonheur, l'ami qu'on voudrait tous avoir. Malec, qu'en dire ? Eux je les aime sans restriction, même si les évènements qui vont se dérouler vont avoir beaucoup d'incidences sur les deux jeunes hommes. Ce tome est d'ailleurs très porté sur les sentiments et les introspections des personnages. Certes, on n'a pas mal d'action, mais on prend aussi vraiment le temps de s’attarder sur les questionnements de chacun.

J'ai gardé le meilleur (ou le pire) pour la fin : Sébastien ! Ce personnage qu'on ne peut que détester avec ce que l'on a découvert précédemment et qui, là, va être bien plus exposé et que l'on va apprendre à connaitre, qu'on l'apprécie ou non. Il m'a fait hurler, je l'ai détesté, je me suis questionnée à son sujet, j'ai même été perdue parfois, mais ce qui est sur, c'est que c'était une partie de l'histoire que j'ai le plus apprécié et qui apporte vraiment.

Clairement, quand on fait le point une fois le livre refermé, on peut se dire que même si on avance un peu, les choses peuvent trainer un peu en longueur par rapport à ce que l'on pouvait espérer avant lecture. Comme je vous le dis, on passe beaucoup de temps sur les sentiments (perso, j'ai trouvé que ça ne plombait pas le récit, au contraire) et donc beaucoup de choses restent à régler dans le dernier tome, pas la peine de chercher plus loin pourquoi il fait dans les 800 pages ! Si le final est fait pour nous donner envie de nous jeter sur ce dernier, c'est l'ensemble de tout ce qui reste en attente qui fait que, moi, j'ai envie de le découvrir. 

Ce qu'il faut en retenir, c'est que ce n'était pas gagné et que, pourtant, j'ai été totalement conquise par le récit une fois les souvenirs revenus en grande partie (même si les 1ers chapitres ne m'ont pas vraiment encouragés, j'ai eu tendance à les trouver du même ton que le 4e tome, un peu mou du genou). Après avoir remonté le niveau comme elle l'a fait, je croise au maximum les doigts pour que Cassandra Clare reste dans la même lignée pour son ultime opus et arrive, encore une fois, à me faire voir des étoiles et me tenir en haleine jusqu'à la dernière page. Verdict bientôt !


Infos livre.
Date de parution VF : 22 Mai 2014
Date de parution VO : 1 Juin 2012
Titre VO : The Mortal Instruments, book 5 - City of Fallen Angels
Éditions : PKJ
Genre : Jeunesse, Fantastique
Nombre de pages : 600
Prix : 18.15€

Note : 16.5/20

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